Ekonomist

Retours sur le meurtre de Zoran Djindjic : la politique comme vocation

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Le poids de ce meurtre politique est d’autant plus grand que la Serbie est dépourvue d’institutions politiques stables. On peut s’attendre à ce que les investissements étrangers cessent presque entièrement, jusqu’à ce que les conséquences politiques de cet attentat soient évaluées. Il est essentiel que la réponse de l’Union européenne (UE) soit adéquate et survienne au moment opportun.

Par Vladimir Gligorov* Un attentat contre un chef de gouvernement est toujours un assassinat politique. Les exécutants peuvent bien être eux-mêmes motivés par l’argent, les commanditaires par des raisons personnelles ou d’affaire, mais les causes et les conséquences sont toujours politiques. C’est pourquoi il est nécessaire de donner une réponse politique à cet attentat contre le chef du gouvernement de Serbie. J’ai connu Djindjic il y a longtemps. Un temps, dans la seconde moitié des années 1980, nous avons même assez étroitement collaboré. La dernière fois que je l’ai rencontré, c’était il y a moins d’une année, à Athènes. Je lui ai (…)

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