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État d’urgence : la Serbie sur la corde raide

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L’état d’urgence est une arme à double tranchant : une chance et un risque pour la démocratie. Si le Premier ministre fraîchement élu arrive à se débarrasser du joug du crime organisé et à arrêter les assassins de Zoran Djindjic, il gagnera une place dans les livres d’histoires comme l’homme qui a réussi en quelques semaines ce que son prédécesseur n’était pas parvenu à faire en deux ans.

Par Zeljko Cvijanovic Toutefois si la lutte contre le crime nécessite trop de lois répressives, la Serbie pourrait commencer à mettre en place les fondations d’une dictature. Zoran Zivkovic, marche sur une corde raide mais pour l’instant il jouit du soutien international et de celui de l’opinion publique qui reste choquée par la mort de son Premier ministre. Pour l’instant, la population serbe est prête à attendre pour voir ce qui va se passer. Élu à une faible majorité le 18 mars, Zoran Zivkovic a, dans son discours d’ouverture au Parlement, annoncé que la répression de la mafia commençait à porter ses fruits. Environ 2000 personnes (…)

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