Danas

La mort au bout du rêve serbe

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Nous savons qui a tué Slavko Curuvija, Ivan Stambolic et Zoran Djindjic. La Serbie ne doit plus se boucher les yeux et les oreilles, affirme Vesna Pesic, aujourd’hui ambassadeur au Mexique, et camarade de combat de Zoran Djindjic durant les longues années d’opposition au régime de Slobodan Milosevic.

Par Vesna Pesic Lorsque j’ai appris que Zoran avait été tué, pour la première fois, j’ai pleuré sur la Serbie. Ce malheureux pays qui est le nôtre ! J’ai pensé que nous n’avions "vraiment pas de chance". Zoran représentait notre espoir, notre atout le plus fort, il était cette Europe vers laquelle nous aspirons depuis plus de deux siècles. J’avais cru que nous étions parvenus avec lui au terme de notre rêve. Je croyais en notre avenir parce que nous avions Zoran. Par quelque miracle, la chance nous a souri en nous donnant à la tête de la Serbie un homme brillant, doué d’intelligence et d’énergie. Je ne me retiens pas pour dire à voix (…)

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