Mort de Zoran Djindjic : lettre ouverte du Prince monténégrin Nicolas Petrovitch Njegosh

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Le 12 mars restera un jour de deuil pour tous ceux qui tentent de rompre le cycle de la violence et de l’autodestruction dans lequel les peuples de l’ancienne Yougoslavie ont été entraînés.

Pour les femmes et les hommes de cette région de l’Europe, quelque que soit leur appartenance ethnique, leur conviction religieuse ou politique, le succès de la transition démocratique en Serbie amorcée depuis la chute de Milosevic, représente un enjeu essentiel. Zoran Djindjic avec son gouvernement en était l’artisan. Au-delà des opinions contradictoires sur sa personnalité, il était porteur de l’espoir de changement né dans les rues de Belgrade. Ce crime qu’aucune cause ne peut justifier, détruit une famille, il s’attaque aux institutions d’un État, mais il s’adresse aussi à chacun de nous, car il nous salit, il nous provoque. Qu’un (…)

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