AIM

Grèce : Situation des ONG

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Selon un adage en vogue en Grèce qui s’insurge contre le fait qu’il
existe dans
le pays des milliers d’associations : « Si vous criez : ’Monsieur le
Président’ au
milieu de la place de la Constitution située dans le centre d’Athènes,
la
moitié des gens vont se retourner ». Mais comme l’aurait un jour
déclaré, au
début des années 60, le leader de l’opposition George Papandreou,
grand-père de
l’actuel ministre des Affaires étrangères : « En Grèce les chiffres
prospèrent,
mais la société souffre ». Dans leur grande majorité, les
associations sont peu
actives et servent surtout à décerner des titres présidentiels aux
Grecs
friands de reconnaissance. Selon les personnes présentes au sein de leur
conseil de d’administration, certaines d’entre elles ont parfois des
activités,
mais elles cessent généralement lorsque leurs dirigeants changent.

Par Panayote Dimitras (Greek Helsinki Monitor & AIM Athènes). En 1974, suite à la restauration de la démocratie, un nombre conséquen t d’associations est (ré)apparu. Les plus importantes sont celles appartenant au mouvement pour la paix. Ce mouvement s’est cependant rapidement divisé selon les lignes des différents partis, comment l’ont fait de nombreux mouvements politiques. L’association pour la paix KKE, doctrinale et dominée par les Communistes, a vu le PASOK et les sympathisants eurocommunistes se détache r d’elle pour créer leurs propres associations en faveur de la paix, et même le parti conservateur (…)

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